Les soins de suite et de réadaptation sont dispensés par les établissements de santé, dans le cadre d'un traitement ou d'une surveillance médicale, à des malades requérant des soins continus, « dans un but de réinsertion », précisent les textes. Or, « le dispositif actuel [...] correspond imparfaitement à la mission - pourtant essentielle - de réinsertion des personnes », déplore la direction des hôpitaux (DH), qui tient donc à clarifier la notion de soins de suite ou de réadaptation.
Cinq fonctions caractérisent une véritable prise en charge dans ce domaine qui, « combinées à des degrés variés », doivent être mises en œuvre « dans un but de réinsertion globale des malades » : la limitation des handicaps physiques qui impliquent une rééducation physique, la mise en place d'appareillage et l'adaptation au milieu de vie la restauration somatique et psychologique l'éducation du patient et éventuellement de son entourage, le recours à des relais associatifs pouvant être utilisé à cet effet la poursuite et le suivi des soins et du traitement, avec une attention particulière pour la douleur la préparation de la sortie et de la réinsertion « en engageant, aussi rapidement que possible, les demandes d'allocations et d'aides à domicile et en tenant compte éventuellement de la dimension professionnelle ».
De plus, ajoute le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, « les soins de suite ou de réadaptation s'inscrivent dans la continuité des soins de courte durée qui correspondent à une activité de diagnostic et de traitement pendant la phase aiguë de la maladie ». L'objectif final est donc la réinsertion des malades, « prioritairement à domicile ou parfois dans une institution sociale ou médico-sociale, si leur état stabilisé le requiert ». Dans le même ordre d'idées, les alternatives à l'hospitalisation à temps complet, notamment l'hospitalisation de jour, complémentaires à l'offre de soins ambulatoires doivent être développées.
C'est à partir de ces différentes notions, conclut la direction des hôpitaux, que vont se poursuivre « les réflexions nationales sur l'actualisation de la réglementation en matière de soins de suite ou de réadaptation ».