Suite à de multiples demandes concernant l'accès au titre de psychologue, le ministère de l'Education nationale a décidé d'apporter « les éclaircissements nécessaires » sur la réglementation en vigueur. D'autant plus « qu'en raison d'une information insuffisante, de nombreuses personnes dont l'objectif est l'usage professionnel du titre de psychologue se sont trouvées dans des situations de blocage dont les incidences sont loin d'être sans gravité, aux plans professionnel et personnel ».
La circulaire rappelle que le titre de psychologue est protégé par la loi. Et à l'usage légal du titre, sont notamment liés des droits en matière fiscale, de protection sociale et de régime de retraite, pour ceux qui exercent dans le secteur public comme dans le secteur privé.
En l'état actuel de la réglementation, peuvent accéder de plein droit au titre de psychologue, les personnes titulaires :
des DESS ou DEA de psychologie, sous réserve que le DEA comporte un stage professionnel. En outre, les personnes concernées doivent également posséder la licence et la maîtrise en psychologie (ou la seule licence si celle-ci a été obtenue antérieurement à l'application du décret du 22 juin 1966)
de certains diplômes reconnus équivalents comme le diplôme d'Etat de psychologie scolaire et de conseiller d'orientation-psychologue ou le diplôme de psychologue du travail délivré par le Conservatoire national des Arts et Métiers. Entrent aussi dans cette catégorie, les diplômes dont la liste figure en annexe du décret n° 96-288 du 29 mars 1996 (J.O. du 5-04-96)
de certains diplômes étrangers en psychologie reconnus équivalents par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
De plus, indique le ministère, l'autorisation d'user du titre de psychologue n'implique pas automatiquement « l'accès de plein droit aux concours de recrutement des différents corps de psychologues des fonctions publiques ». Les recteurs et présidents d'université sont invités à « actualiser et [à] faire connaître les listes précises des diplômes et/ou spécialisations retenus pour l'accès au corps de psychologue » des différentes fonctions publiques.
Enfin, les responsables des départements universitaires doivent veiller à ce que les plaquettes des formations soient « conçues en fonction d'un objectif professionnel précis, afin d'améliorer leur lisibilité à la fois par les étudiants et les employeurs ».