Les inégalités dans la mise en œuvre de la PSD en établissement demeurent, affirment à nouveau la Fédération nationale des établissements d'accueil pour personnes âgées dépendantes (FNEAPAD ) et le Syndicat national des cliniques de convalescence, régime, repos et établissements d'accueil pour personnes âgées ( Syndicat national CRRR ) de la FIEHP (1). Outre que certains départements n'accordent toujours pas la PSD aux personnes âgées hébergées dans certains établissements, les montants varient de 1 à 10 selon les départements, rappellent les deux organisations. De plus, le montant moyen de la PSD en établissement, pour le niveau de dépendance le plus élevé, s'établit autour de 2 100 F par mois, observent-elles. Il est donc inférieur à celui versé à une personne à domicile (3 000 F à 4 000 F) et au montant de l'ancienne ACTP. Enfin la FNEAPAD et le syndicat national CRRR-FIEHP regrettent que, malgré la demande de Martine Aubry de corriger les disparités existantes, « aucune amélioration significative n'ait été notée ».
Quant à l'Union confédérale des retraités CGT (2), l'Union nationale des retraités et personnes âgées (UNRPA ), l'Union française des retraités (UFR) et la Fédération nationale des associations de retraités ( FNAR ), elles estiment que la loi sur la PSD ne fait qu'aggraver « la dégradation continue de leur situation ». Celle-ci « non seulement n'améliore pas les prestations existantes mais encore elle les diminue parce que les taux ne sont pas fixés au niveau national », affirment-elles, réclamant la remise en chantier de la loi.
(1) FNEAPAD et Syndicat national CRRR-FIEHP : 40, avenue du Grand-Large - BP 218 - 13268 Marseille cedex 08 - Tél. 04 91 72 20 72.
(2) Union confédérale des retraités CGT : 263, rue de Paris - 93516 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 80 00.