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Depuis 1993, les PLIE ont accueilli 100 000 bénéficiaires

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En décembre 1996, environ 100 000 personnes avaient déjà été accueillies dans les 118 plans locaux d'insertion économique (PLIE) alors en fonctionnement. C'est ce qu'indique une enquête du Centre d'études de l'emploi qui dresse un premier état des lieux de ce dispositif (1), dans le cadre de l'évaluation nationale dont il a été chargé. Sur l'ensemble des bénéficiaires, près de 39 % sont des chômeurs de longue durée, 31 % des allocataires du RMI et plus de 23 % des jeunes sans qualification (des proportions qui varient néanmoins fortement selon les PLIE). Quant à leur qualification, elle est, le plus souvent, de niveau V ou inférieur. Quel est le bilan des PLIE ? On peut estimer à un peu plus de 27 000 le nombre de sorties « positives » . Dans 88 % des cas, il s'agit d'un accès à l'emploi (d'une durée de six mois consécutifs), le plus souvent grâce à un contrat emploi-solidarité ou, dans une moindre mesure, à un poste en entreprise d'insertion ou dans une association intermédiaire. Quant aux autres sorties positives (12 %), elles sont essentiellement orientées vers une formation qualifiante. Par ailleurs, on trouve 16 000 sorties diverses qui vont de la rupture du contrat au renvoi en passant par le déménagement. Au final, 55 000 personnes sont donc restées dans le dispositif.

Par ailleurs, l'étude montre qu'environ 25 nouveaux PLIE ont été créés, annuellement, en 1995 et 1996. Leur taille tend cependant à diminuer, principalement pour deux raisons : la fin, prévue en 1999, du programme de cofinancement des PLIE par le Fonds social européen et la mise en place des nouveaux plans dans des bassins d'emploi différents de ceux des grandes agglomérations, déjà couverts. Conséquence : « les objectifs quantitatifs de retour à l'emploi, le nombre des entrées de bénéficiaires, le poids financier ainsi que les taux de sorties sont globalement d'autant plus élevés que le PLIE est ancien », soulignent les auteurs de l'étude. Ce qui n'est pas nécessairement significatif, précisent-ils, dans la mesure où « il est permis de supposer que, du fait de la jeunesse du dispositif, la segmentation recherchée autour de quelques modèles d'action, ne s'est pas encore produite ».

Notes

(1)  CEE 4 pages - n° 25 de janvier 1998.

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