Dans La lettre de l'UNAF du 14 janvier (1), son président, Hubert Brin, souhaite voir « refonder » une politique familiale moderne. C'est ainsi qu'il fixe cinq axes aux débats sur ce thème, notamment dans la perspective de la conférence nationale de la famille dont l'association avait demandé la tenue « au plus tard en avril 1998 » (2). Il insiste sur la nécessité de rechercher des modalités financières d'aide aux familles qui préservent l'égalité de traitement car « c 'est bien toujours à la fiscalité de résoudre la question de la nécessaire solidarité entre les riches et les pauvres ». Autres priorités : promouvoir les conditions d'une meilleure conciliation entre la vie familiale, professionnelle et sociale et prendre en compte « la situation particulière des jeunes » pour les aider à « retrouver les repères qui leur font défaut » et à s'insérer. Evoquant également « les solidarités entre générations » et le développement de services de proximité, il invite à aborder « l'indispensable réforme des fiscalités directes et indirectes, nationale et locales dans la transparence des données statistiques ». Si la vie familiale « relève bien évidemment d'une dimension privée », la politique familiale est du domaine public car politique, affirme Hubert Brin, estimant que les mesures prises ces derniers mois n'ont fait que « cultiver et renforcer l'ambiguïté » entre ces deux voies.
(1) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(2) Voir ASH n° 2047 du 28-11-97.