« Les emplois-jeunes vont fragiliser l'ensemble des métiers du travail social », s'alarme le Collectif social unitaire (CSU) (1), estimant que, « sous couvert de bonnes intentions, la loi Aubry participe à une redéfinition du travail social et à une réorganisation de l'action sociale ». En effet, poursuit l'organisation, « privés de statut ou détenteurs de sous-statut, non qualifiés et sans formation spécifique, les jeunes vont exercer des métiers ayant une parenté évidente, mais cachée, avec les métiers du travail social et exercer une pression sur les conditions de travail de l'ensemble des salariés ». Aussi appelle-t-elle les professionnels à « résister à ce projet » et à « défendre des emplois-jeunes pérennisés, qualifiés, avec une formation et un statut » .
(1) Le CSU organise un débat, le 26 janvier, à 18 h 30, à la Bourse du travail (Paris), sur les mplois-jeunes, les lois sur l'immigration et la nationalité et la future loi de lutte contre les exclusions. CSU : 23, rue de la Mare - 75020 Paris - Tél. 01 43 49 37 50.