800 circulaires, soit 7 000 pages du Bulletin officiel, ont été transmises, en 1997, aux DDASS et DRASS par les différentes administrations centrales et délégations interministérielles. C'est le chiffre révélé par l'association des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales (IASS) (1 ) qui tire le signal d'alarme. « Trop de circulaires tuent les circulaires », déplore-t-elle, s'exaspérant contre les textes « Kleenex » alors que « des circulaires de doctrines sont, de manière incompréhensible, bloquées ». Ce qui, précise-t-elle, est le cas, notamment, de celle relative aux pôles sociaux des DDASS-DRASS et aux pôles de compétence de lutte contre les exclusions. Appelant les syndicats et associations professionnelles à préparer une opération « mort subite des circulaires » , l'association des IASS souhaite que, concernant les politiques d'insertion, la réforme de l'administration centrale « figure parmi les priorités du programme de prévention et de lutte contre les exclusions ». Et elle propose que les priorités et les moyens, en matière d'interventions sociales et d'actions de santé publique, fassent l'objet, pour 1998, d'une circulaire unique élaborée par les administrations et les délégations interministérielles concernées.
LE SOCIAL EN ACTION
Les IASS critiquent le nombre excessif de circulaires
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