Faisant suite à la mise en place, au printemps dernier, du comité national de l'urgence médico-psychologique en cas de catastrophe (1), une circulaire apporte des précisions sur le dispositif gradué de prise en charge médico-psychologique au profit des victimes de catastrophes, d'attentats, de prises d'otages ou d'accidents impliquant un grand nombre de victimes et/ou susceptibles d'entraîner d'importantes répercussions psychologiques en raison des circonstances qui les entourent. L'objectif de ce dispositif est d'éviter que des pathologies psychiatriques chroniques s'installent chez des personnes victimes de blessures psychiques lors de tels événements. Aussi, note la circulaire, « il convient d'essayer de prévenir, réduire et traiter ces blessures sur le lieu même de la catastrophe ».
Ainsi, sept cellules permanentes d'urgence médico-psychologique rattachées au SAMU sont créées dans les départements comptant les plus grandes villes françaises, les autres bénéficiant d'un médecin psychiatre référent chargé de la coordination et de l'activation de la cellule d'urgence médico-psychologique en cas de besoin. La circulaire détaille, par ailleurs, les modalités de nomination de l'ensemble du personnel concerné ainsi que la question de la formation et des compensations attribuées aux membres des équipes volontaires à l'occasion de leurs interventions en urgence.
(1) Voir ASH n° 2027 du 13-06-97. Les membres de ce comité ont été nommés par un arrêté du 4 août 1997, J.O. du 12-08-97.