« Les petites unités de vie constituent une alternative économiquement viable pour l'accueil des personnes âgées dépendantes », conclut la Fondation de France dans l'étude qu'elle vient de réaliser sur ces structures, situées dans un « entre-deux » inconfortable, entre domicile et institution (1). Complémentaire à la recherche que vient de réaliser le Cleirppa sur ces formules d'accueil alternatives (2), cette enquête s'est intéressée à leur coût. Soulignant au préalable que leur longévité est « une première preuve de leur viabilité économique ». Au terme de cette étude, menée auprès de 14 structures, les auteurs tiennent d'abord à rappeler les difficultés de l'analyse en raison des très grandes disparités. Néanmoins, « en comparaison avec les MAPAD, celles-ci offrent un encadrement équivalent et des coûts de revient globaux identiques. En revanche, elles sont toujours moins onéreuses que les services hospitaliers de soins de longue durée », relève la Fondation de France. Laquelle précise toutefois que ces petites unités sont d'autant plus viables « qu'elles peuvent asseoir leur promotion et leur gestion sur la logistique d'une autre institution ». Outre qu'elle analyse les stratégies et les logiques d'organisation des différentes réalisations, l'étude propose également quelques repères afin d'aider à la gestion et à la décision des responsables.
(1) La viabilité économique des petites unités de vie - Fondation de France : 40, avenue Hoche - 75008 Paris - Tél. 01 44 21 31 00.
(2) Voir ASH n° 2046 du 21-11-97.