Alors que les critiques se multiplient quant à la mise en œuvre de la prestation spécifique dépendance (PSD) (1), l'Assemblée des présidents de conseils généraux (APCG) (2) a estimé, le 21 novembre dernier dans un communiqué, qu'il fallait « au minimum une année pleine, pour pouvoir en mesurer pleinement les effets ». Et réclame à nouveau, pour réduire les inégalités constatées, la réforme de la tarification des établissements accueillant des personnes âgées.
Alors que se réunissait pour la première fois, le 26 novembre, le Comité national de coordination gérontologique chargé de suivre l'application de la loi du 24 janvier 1997 sur la PSD (3), l'APCG a demandé que celle-ci soit « rapidement complétée par les textes réglementaires modifiant le système de tarification en établissement d'accueil pour personnes âgées ». Elle juge en effet que la réforme de la tarification est « un préalable à la mise en place d'une quelconque prestation en établissement ». « C'est à partir d'une définition claire et précise des charges à prendre en compte pour telle ou telle prestation (hébergement, soins, dépendance) [que] les écarts constatés aujourd'hui se réduiront de manière considérable » estime l'APCG. En conséquence, « l'élaboration d'un barème national ne sera pas nécessaire ».
(1) Voir ASH n° 2046 du 21-11-97.
(2) APCG - 6, rue Duguay-Trouin - 75006 Paris - Tél. 01 45 49 60 20.
(3) Voir ASH n° 2046 du 21-11-97.