« Non, l'accouchement “sous X” n'est pas un geste d'amour ! Non à l'apologie de l'adoption à tout prix. » Jean-Claude Gasc, président de l'Association pour le droit des pupilles de l'Etat et des adoptés à leurs origines (DPEAO) (1), a choisi une date symbolique, celle de la journée des droits de l'Enfant, le 20 novembre, pour rappeler que le premier des droits de l'Enfant est d'être reconnu et de « savoir qui il est». « Le faux légal qui tient lieu d'état civil pour les enfants abandonnés sous le sceau hypocrite du secret constitue, à leur égard, une véritable discrimination. Un être humain ne se construit pas sur du mensonge », s'emporte-t-il, exigeant, une nouvelle fois, « la levée du secret qui pèse sur la naissance des enfants abandonnés, notamment “sous X” ». Une revendication déjà formulée par la DPEAO, début 1996, lors des débats passionnés provoqués par la loi Mattei sur l'adoption (2).
(1) DPEAO : 2, rue de la Censive - 91310 Longpont-sur-Orge - Tél. 01 69 80 76 99.
(2) Voir ASH n° 1965 du 8-03-96.