Plusieurs mouvements, éducatifs, sportifs et touristiques, ont signé, le 23 octobre, au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, les premiers accords-cadres nationaux du programme « nouveaux services - nouveaux emplois », mis en place par Martine Aubry (1). Ces accords portent, au total, sur près de 11 500 emplois qui pourront être proposés aux jeunes. Ainsi, les CEMEA (2), la Fédération nationale des Francas, la Fédération générale des pupilles de l'enseignement public et la Ligue de l'enseignement et de l'éducation permanente ont décidé de créer ensemble, sur trois ans, 4 000 emplois. Objectif : développer des activités périscolaires « favorisant l'aménagement des temps de vie des enfants et des jeunes ». Ces emplois concerneront différents types de postes dont ceux d'agent de développement de projets, d'animateur généraliste et technicien spécialisé, et d'accompa- gnateur. De son côté, la Fédération nationale Léo Lagrange s'est engagée à mettre en œuvre 500 emplois dans des domaines tels que les activités sportives et culturelles, la médiation sociale, la lutte contre l'illettrisme ou encore la prévention auprès des adolescents.
Quelques jours plus tard, le 29 octobre, s'est déroulée, à l'hôtel Matignon, la séance de signature des premiers accords-cadres impliquant des collectivités territoriales dans le dispositif emploi-jeunes. A cette occasion, une quinzaine de conventions ont été signées en présence du Premier ministre et de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Parmi les villes signataires, Poitiers, Athis-Mons, Bègles, Grenoble, Roanne, Villeurbane, Strasbourg, Amiens, Angoulême, Saint-Denis et Blois. Deux groupements de communes rurales sont également concernés : Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle) et les Sept-Vallées (Pas-de-Calais). Enfin, à Belfort, le district, le conseil général et l'association des maires du département se sont engagés aux côtés de la municipalité. Au total, ce sont environ 3 500 emplois qui devraient être créés dans le cadre de projets locaux, parfois en partenariat avec des organismes tels que l'AFPA, le CNFPT, l'ANPE ou encore les missions locales.
(1) Voir ce numéro.
(2) Voir ASH n° 2039 du 3-10-97.