L'association CAP social (1) a adressé une lettre aux députés et sénateurs de la Gironde où elle fait état de ses inquiétudes sur ces emplois-jeunes. En effet, si elle est d'accord sur l'analyse des besoins, elle tient à souligner que les secteurs d'activité concernés « requièrent une formation particulière et un professionnalisme ». Or « la formation est occultée », s'alarme-t-elle, jugeant « dangereuses » des mesures qui ressemblent « é tonnamment à une déqualification des professions sociales ».
Pourtant « la relation d'aide et l'accompagnement apportés à une personne en difficulté, l'élaboration d'un projet de vie et son suivi, l'intervention sociale », au « cœur même de toute relation professionnelle », exigent « un cheminement et une formation spécifiques ». Si « aucune attention n'est portée à ces paramètres, le danger est énorme », conclut l'association, craignant « un gâchis et une grande détresse humaine ».
(1) CAP social : 16, rue de la Chênaie - 33530 Bassens - Tél. 05 56 74 88 37.