Les DRASS et les DDASS ont la responsabilité d'animer, de coordonner et de programmer le plan départemental pour l'accès aux soins des plus démunis mis en place par la circulaire DAS/DH/DGS/DPM/DSS/DIRMI/DIV du 21 mars 1995 (1). La constitution de nouveaux réseaux de santé de proximité ou la consolidation de ceux existants est une priorité, rappelle une circulaire du 19 août signée par le directeur général de la santé et la direction de l'action sociale. Il s'agit, pour ces deux directions, « d'offrir des réponses adaptées en matière d'accès aux soins et à la santé et d'assurer un suivi social des personnes, dans une démarche de santé publique territorialisée où chaque acteur trouve sa place ».
L'analyse des plans départementaux d'accès aux soins doit conduire à une « meilleure répartition des enveloppes entre promoteurs et actions proposées », est-il encore indiqué. Et de rappeler que les actions portent, comme par le passé, sur l'adaptation des dispositifs médicaux et sociaux aux besoins des publics défavorisés et sur l'offre de « lieux d'accueil, d'information, de prévention et d'orientation, voire de premiers soins ». Une collaboration jugée nécessaire, alors qu'une partie des publics démunis nécessite « une prise en charge simultanée des aspects sanitaires, sociaux et préventifs ». Les actions financées par la DGS et la DAS peuvent s'adresser à plusieurs types de publics en situation sociale précaire : enfants et familles, jeunes en insertion, demandeurs d'emploi, allocataires du RMI... Elles doivent tendre également à développer « des missions d'accompagnement personnalisé ou de co-accompagnement entre professionnels de santé et de l'insertion tant dans le domaine de l'accès aux droits sociaux que dans celui de la santé physique ou mentale ».
(1) Voir ASH n° 1919 du 24-03-95.