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La conférence de santé fixe quatre axes prioritaires

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La deuxième conférence nationale de santé  (CNS), qui s'est déroulée à Lille du 30 juin au 2 juillet (1), a remis le 16 juillet son rapport à Bernard Kouchner, secrétaire d'Etat à la santé. Ses travaux doivent être pris en compte pour l'élaboration du projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté à l'automne au Parlement.

Parmi les dix priorités qu'elle s'était fixées en 1996 (2), la CNS a privilégié pour 1997 quatre thèmes et recommande ainsi de :

   renforcer la prévention et la promotion de la santé des enfants, des adolescents et des jeunes. La CNS propose ainsi 18 mesures visant à améliorer la santé des mineurs en facilitant l'adoption d'attitudes favorables à la santé. Elle préconise, par exemple, la mise en place d'un module de 20 heures par an d'éducation à la santé pour les élèves. La conférence souhaite de plus que les services sanitaires et sociaux soient mieux adaptés aux besoins actuels des enfants, des jeunes et de leur famille en complétant la préparation à l'accouchement par une préparation à la naissance. Enfin, elle suggère de simplifier les dispositifs de financements multiples dans les domaines de la prévention et de l'éducation à la santé en fédérant, sur la base d'une coordination régionale, les principales institutions et organisations de prévention 

   améliorer la prévention, le dépistage et la prise en charge des cancers. La conférence recommande que le dépistage et le diagnostic précoce du cancer du sein, de l'utérus, du colon et des risques cardio-vasculaires soient abordés simultanément, personnalisés et périodiques. En outre, il est souhaité que les malades cancéreux puissent bénéficier d'une prise en charge multidisciplinaire concertée, pour que tous aient un égal accès à des soins de qualité et de proximité. Et que les modalités de prise en charge tarifaire des médicaments anticancéreux soient harmonisées entre les différents secteurs de distribution des soins 

  réduire l'incidence des accidents iatrogènes (causés par l'activité médicale) et les infections nosocomiales (contractées à l'hôpital)  

   réduire les inégalités de santé inter et intrarégionales. Constatant la faiblesse de données exploitables afin de réduire les inégalités de moyens existant entre les régions, la conférence appelle à une plus grande transparence de l'action du gouvernement pour opérer les redistributions entre les différents secteurs de soins et entre les régions.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2030 du 4-07-97 et n° 2031 du 11-07-97.

(2)  Voir ASH n° 1989 du 20-09-96.

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