Alors qu'une circulaire de 1988 prévoit une réunion de travail annuelle avec la Cimade, dans les départements disposant d'un centre de rétention administrative, sur le thème de « l'accompagnement social auprès des étrangers reconduits à la frontière », ces réunions ne sont pas « toujours organisées systématiquement », note une circulaire conjointe de la direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur et de la direction de la population et des migrations du ministère de l'Emploi et de la Solidarité.
La circulaire rappelle donc aux préfets qu'une réunion de travail sur le fonctionnement du centre de rétention et l'action de la Cimade doit être organisée, lorsque cela n'a pas été le cas depuis au moins un an, dans tous les départements concernés, afin de « faire le point sur[l'accompagnement social] et de résoudre localement les problèmes qui pourraient surgir, notamment en matière d'hébergement, de conditions de garde et de santé ». Les préfets sont également invités à faciliter l'action de la Cimade dans les centres de rétention en s'assurant, toutefois, que « celle-ci reste conforme à son objectif humanitaire ».