Les « réseaux solidarité école » (RSE) ont pour objet la promotion des formes d'accompagnement scolaire en direction des jeunes de milieux défavorisés, notamment ceux d'origine étrangère. Depuis l'année dernière, elle concerne l'ensemble des départements (1).
Pour l'année 1997-1998, les directions de la population et des migrations (DPM), de l'action sociale (DAS) et le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS), qui pilotent ce dispositif, mettent l'accent sur l'articulation des réseaux solidarité école avec d'autres outils. Le RSE, qui vise en particulier les élèves de 4e et de 3e, s'applique dans les « géographies situées en dehors des sites prioritaires de la politique de la ville », est-il indiqué, « lesquels disposent de crédits spécifiques pour financer des actions d'accompagnement scolaire ». Il est donc complémentaire aux AEPS (activités éducatives périscolaires qui couvrent les élèves du primaire et du 1er cycle des collèges, gérées par le FAS) et aux CLAS (contrats locaux d'accompagnement scolaire, mis en place dans le cadre de la politique de la ville, à destination des élèves du primaire, des collèges et lycées) (2). Dans certains cas, le RSE peut néanmoins s'appliquer, sur un même site, en complément d'une AEPS ou d'un CLAS, est-il précisé.
Par ailleurs, il est demandé aux préfets de favoriser la mise en place des réseaux solidarité école dans les zones d'éducation prioritaires rurales et, le cas échéant, de faciliter les conditions matérielles d'organisation locale (transport, ramassage périscolaire, lieux d'accueil...).
Au total, ce sont 8,45 millions de francs qui sont destinés à cette action pour l'année 1997-1998 (contre 7,58 millions précédemment).
(1) Voir ASH n° 1984 du 19-07-96.
(2) Voir ASH n° 1986 du 30-08-96.