Recevoir la newsletter

Le rythme de progression de la consommation médicale freiné pour 1996

Article réservé aux abonnés

Après une forte reprise de la consommation médicale en 1995, la « tendance est au ralentissement » pour l'année 1996, a indiqué le 2 juillet M. Pauriche, le rapporteur de la commission des comptes de la santé. Les Français, en effet, ont dépensé 12 276 F par personne pour se soigner, moyenne en hausse de 2,9 %contre + 4,5 % en 1995, selon les comptes nationaux de la santé publiés le 4 juillet dernier. Une évolution qui « s'inscrit dans une phase de ralentissement amorcée en 1993 » explique le rapport, après une année 1995 « singulière ».

Le principal poste de la consommation médicale totale reste la consommation de soins et de biens médicaux -qui représente 98 % de la dépense totale -avec une dépense moyenne de l'ordre de 12 015 F par habitant (+ 2,9 % par rapport à 1995). Cette croissance qualifiée de « relativement modérée » par les experts s'explique par un taux de croissance faible des soins hospitaliers publics (+ 2,7 % en 1996 contre 5,7 % en 1995) et une augmentation moindre de la consommation pharmaceutique (+ 2,4 % en 1996 contre 6 %). En décélération également, les dépenses de ville (+ 3 % contre+ 4,5 % un an plus tôt). Au total, les Français ont consacré en 1996, 1 613 F aux consultations médicales, 753 F aux soins dentaires, 528 F aux soins paramédicaux, 326 F aux frais d'analyse et 2 216 F aux médicaments.

Concernant la médecine préventive (médecine du travail, services de santé scolaire, protection maternelle et infantile), il ressort que le taux de croissance global (+ 3,3 %) est également plus faible que l'année précédente (+ 4,2 %).

Enfin, la dépense de médecine courante (qui comprend, outre la dépense pour les malades et la dépense de prévention, la dépense en faveur de la recherche médicale et de la formation ainsi que la dépense de gestion générale de santé) s'élève à plus de 801,6 milliards de francs en 1996. La part de la sécurité sociale dans la couverture de l'ensemble des dépenses de soins a de nouveau diminué (- 0,4 point) pour s'établir à 73,5 %. En contrepartie, le taux de couverture des organismes de protection sociale augmente d'environ 0,4 point, la part restant à la charge des ménages étant quasiment stable avec 13,8 % (contre 13,9 % un an plus tôt).

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur