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Une mission d'experts pour la conférence sur l'emploi et les « nouvelles activités jeunes »

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Martine Aubry a indiqué qu'une « petite équipe de spécialistes » et des personnalités qualifiées vont, durant l'été, préparer avec les partenaires sociaux la conférence nationale sur l'emploi et les salaires (qui se tiendra en septembre), et dresser l'inventaire des nouvelles activités destinées à offrir à 350 000 jeunes un « vrai métier » dans le secteur public. Le ministre a donc désigné un groupe de trois experts animé par Anne-Marie Vanlerberghe (déléguée générale à l'emploi et à la formation professionnelle) qui comprendra Rose-Marie Elbaum (chef de service adjoint de la DARES) et Hugues Sibille (conseiller du ministre chargé des nouvelles activités et des emplois des jeunes). M. Sibille aura notamment pour mission d'assurer la liaison entre la préparation de la conférence et le programme « nouvelles activités et développement des emplois des jeunes ». Aussi, coordonnera-t-il les personnalités qualifiées qui, dans chaque ministère et chaque secteur d'activité, ont été chargées de dresser l'inventaire « des activités et emplois potentiels ». Il s'agit de l'ancien commissaire général au Plan, Jean-Baptiste de Foucauld (services à la personne, à la santé et à la solidarité), Jean-Marie Delarue, ancien délégué interministériel à la ville (logement) et Dominique Charvet, ancien directeur de la protection judiciaire de la jeunesse (justice). Leurs premières propositions sont attendues pour la fin juillet.

Concernant le projet de loi contre les exclusions, la ministre a confirmé qu'elle recevrait les associations en juillet pour que le texte soit prêt à l'automne. La future loi « ne sera pas éloignée, en termes de principes, du projet de loi de cohésion sociale », mais « il y aura des réalités derrière ces principes. Nous n'accepterons pas que les moins pauvres financent les plus pauvres, ce qui était le cas avec la réforme de l'ASS », a-t-elle affirmé.

Quant à la politique de la ville qui constitue, pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, un « chantier à moyen terme », elle doit être examinée dans un « double esprit ». De fait, Martine Aubry considère qu'il faut « dix ans pour reconstruire de vraies villes à la place de ces quartiers de relégation sociale où, dans le meilleur des cas, seule la fonction logement est représentée ». Il faudrait donc « reconstruire de vraies villes de mixité sociale où toutes les fonctions soient représentées ». Mais à côté de ce « chantier de longue haleine », il faudra réfléchir au bilan des contrats de ville qui se terminent fin 1998. Autour des quatre grands domaines que constituent l'éducation, le logement, l'accès aux soins et la sécurité, « on traitera des quartiers en difficulté », a-t-elle expliqué. « Et si, ensuite, il y a des besoins spécifiques, on les examinera. » « Ni politique ghetto, ni subventions particulières », « une politique transversale plus que spécifique », tels sont les principes qui sous-tendront la politique de la ville « au sens strict » qu'entend mettre en œuvre la ministre de l'Emploi et de la Solidarité en liaison avec les autres ministres du gouvernement.

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