Après quelques grandes organisations du secteur social et médico-social (1), plusieurs associations ont choisi, elles aussi, à quelques jours du scrutin, d'interpeller directement les candidats aux élections législatives.
Dans le domaine du sida, « une démobilisation politique est dangereuse pour une population qui, déjà, aime à penser que le sida est devenu une maladie chronique », souligne Arcat sida (2) qui s'inquiète, dans une lettre ouverte aux principaux responsables politiques, de « l'absence de propositions » relatives à la lutte contre le VIH dans les programmes des partis. L'association rappelle, en effet, que de nombreux malades vivent dans des conditions de précarité telles qu'ils n'ont pas accès aux nouveaux traitements ou qu'un suivi rigoureux de ces derniers n'est pas toujours possible. Aussi demande-t-elle aux candidats de se prononcer sur l'avenir du projet de loi de cohésion sociale.
« Il faut réussir la réforme de santé publique et assurer une meilleure qualité de vie et de soins », affirme, de son côté, Aides (3). Pour celle-ci, il est du devoir des futurs parlementaires de « réduire les disparités d'accès à l'hôpita
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