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Avant les législatives, les associations interpellent les candidats

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Un moment déstabilisées par l'annonce de la dissolution, les grandes fédérations du secteur social et médico-social ont entrepris de réagir, certaines interpellant directement les candidats aux élections législatives. Ainsi, dans une lettre ouverte, l'Uniopss  (1) les appelle à s'engager publiquement sur trois points : demander au prochain gouvernement qu'un projet de loi de cohésion sociale soit présenté « en toute priorité » au Parlement, tenir compte dans ce texte « de toutes les propositions du collectif Alerte » et voter « les moyens, notamment budgétaires, à la hauteur des enjeux ». Et elle insiste sur les priorités des associations de solidarité, en particulier concernant l'accès de tous à l'emploi, à un logement décent, à la culture et à la formation et l'accroissement de l'effort de solidarité financière.

De son côté, dans un mémorandum adressé aux organisations politiques, l'Unapei  (2) demande aux candidats de se prononcer sur le maintien de l'obligation de solidarité nationale envers les handicapés et l'inscription de ceux-ci dans « la liste des priorités sociales nationales ». Elle réclame, une nouvelle fois, davantage de moyens, avec la mise en œuvre d'un programme triennal prévoyant la création de 10 000 places en centres d'aide par le travail  (CAT), 5 000 en maisons d'accueil spécialisées  (MAS) et 350 postes d'instituteurs spécialisés. Autres requêtes : la reconnaissance législative de « l'accompagnement comme compensation du handicap mental » ainsi que celle des foyers à double tarification et des structures intermédiaires entre MAS et CAT, la recherche de solutions pour les personnes handicapées mentales âgées et la réforme de la décentralisation « afin de garantir l'équité sur l'ensemble du territoire national ». Par ailleurs, la FNATH  (3) invite les candidats à faire « le choix de la citoyenneté ». Ce qui passe, selon elle, par la création d'un régime universel de protection sociale, l'interdiction du travail précaire pour les travaux dangereux, l'accès à l'emploi en milieu ordinaire pour les personnes handicapées et la retraite à 55 ans pour ces dernières et les accidentés du travail.

Quant à Hubert Brin, président de l'UNAF   (4), il a déclaré, à l'issue de sa rencontre du 12 mai avec Jacques Chirac, que « les contraintes économiques, budgétaires, politiques qui sont devant nous, notamment par rapport à la mise en place de l'Europe, ne doivent pas se faire au détriment des familles ». Par ailleurs, a-t-il indiqué, le président de la République s'est « engagé » à ce que soient mises en œuvre certaines des mesures adoptées, en mars dernier, lors de la conférence sur la famille (5), en particulier le projet de loi concernant le fractionnement du congé parental, les textes touchant au temps partiel choisi et l'installation d'un délégué interministériel à la famille.

Notes

(1)  Uniopss : 133,  rue Saint-Maur - 75541 Paris cedex 11 - Tél. 01 53 36 35 00.

(2)  Unapei : 15,  rue Coysevox - 75876 Paris cedex 18 - T él. 01 44 85 50 50.

(3)  FNATH : 20, rue Tarentaize - BP 520 - 42007 Saint-Etienne cedex 1 - Tél. 04 77 49 42 42.

(4)  UNAF : 8,  place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.

(5)  Voir ASH n° 2015 du 21-03-97.

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