« L'inscription de la prévention spécialisée dans l'aide sociale sous la responsabilité des conseils généraux est, à notre sens, une garantie de qualité du service rendu. » Et elle doit être maintenue, affirme le Comité national de liaison des associations de prévention spécialisée (CNLAPS) (1). Dans un document relatif à ses propositions concernant l'actualisation de la loi du 30 juin 1975, celui-ci estime que la prévention spécialisée doit être « un chaînon indispensable de l'aide sociale dans le droit fil de l'article 1 de la loi ». Il considère ainsi comme « un atout indéniable » l'orientation relative à la mise en place d'une concertation et d'une coordination « plus institutionnelles et opérationnelles », notamment par le biais de schémas régionaux articulés à des schémas départementaux. Le CNLAPS estime donc qu' « un volet spécifique » dans le schéma départemental d'aide sociale doit être consacré à la prévention spécialisée. Ses références techniques et méthodologiques permettant, par ailleurs, de définir « les modalités adaptées à son inscription dans la loi », ajoute-t-il. Et le comité insiste sur « l'impérative nécessité » de mettre en place des instances de coordination départementale. Mais l'Etat doit également « mieux jouer son rôle de garant » pour que la prévention spécialisée puisse se situer entre l'espace local- la commune - et le niveau départemental, conclut-il.
(1) CNLAPS : 562, av. du Grand-Ariétaz - 73000 Chambéry - Tél. 04 79 96 27 30.