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Réforme de l'Etat : les syndicats PJJ satisfaits mais vigilants

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« Les services déconcentrés de la PJJ ne fusionneront pas au sein de directions départementales de la santé, de la population et de la solidarité, placées sous l'autorité des préfets », se réjouit le Syndicat national de la protection judiciaire de la jeunesse-FEN-UNSA  (1). Une décision dont se félicite également la Fédération CFDT Justice, branche PJJ  (2), « satisfaite de voir écarté un projet qui s'est particulièrement distingué par le flou et le manque de concertation des personnels ». Ainsi, après les réunions interministérielles des 7 et 8 avril sur la réorganisation des services déconcentrés de l'Etat (3), l'abandon d'une direction départementale unique semble définitivement acquis, même s'il n'est pas encore officialisé. Il est vrai que la solution de remplacement-  un comité interservices présidé par le préfet - n'est pas tout à fait bouclée. En l'état actuel du projet de décret portant expérimentation de la réorganisation des services départementaux, il est prévu que, dans les départements des Bouches-du-Rhône, de l'Essonne et du Val-d'Oise, « afin d'améliorer la coordination de l'action des services de l'Etat concourant à la cohésion sociale, à la lutte contre l'exclusion et à l'intégration et de déterminer les actions prioritaires dans ce domaine », le préfet préside un comité composé des directeurs des affaires sanitaires et sociales, de la PJJ, de la jeunesse et des sports, du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, ainsi que de l'inspecteur d'académie, du sous-préfet à la ville « et des autres chefs de services concernés ».

Les organisations syndicales entendent cependant rester vigilantes. « Nous avons gagné surtout un répit. Il serait surprenant que les initiateurs du projet de fusion aient totalement renoncé », redoute le SPJJ-FEN. Même son de cloche à la CFDT Justice où l'on s'inquiète d'un éventuel retour de balancier « qui tendrait à cantonner la PJJ à l'exercice de mesures judiciaires », l'obligeant à renoncer à « sa participation aux politiques publiques ainsi qu'à l'exercice de missions telles que l'insertion professionnelle ou le travail partenarial ».

Notes

(1)  SPJJ-FEN-UNSA : 48, rue La Bruyère - 75009 Paris - Tél. 01 40 16 78 78.

(2)  CFDT Justice : 47, avenue Simon-Bolivar - 75019 Paris - Tél. 01 42 38 61 60.

(3)  Voir ASH n° 2016 du 28-03-97.

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