Organisations syndicales et patronales ne sont pas parvenues à s'entendre sur le contrat d'adaptation destiné aux jeunes expatriés, lors de la séance de négociations du 3 avril dernier. Elles ont toutefois fixé au 13 mai leur nouvelle rencontre.
Appelée de ses vœux par le Premier ministre lors du sommet pour l'emploi des jeunes (1), la négociation sur le contrat d'expatriation du 26 février s'était soldée par un échec (2). Lors de la séance du 3 avril, des avancées ont été notées, la question de la protection sociale des jeunes expatriés et celle de leurs garanties en matière de conventions collectives posant « le plus de problèmes », aux dires des partenaires sociaux.
En revanche, syndicats et patronat se sont mis d'accord sur la durée du contrat (24 mois), dont plus de la moitié devrait se dérouler à l'extérieur du territoire national, et sur la mise en place d'un volet formation pouvant aller jusqu'à 400 heures. Ils ont également prévu une rémunération similaire à celle du contrat d'adaptation « classique », c'est-à-dire 80 % du salaire minimum conventionnel, sous réserve que la rémunération ne soit pas inférieure au SMIC.
(1) Voir ASH n° 2010 du 14-02-97.
(2) Voir ASH n ° 2013 du 7-03-97.