« Nous déplorons que le gadget soit préféré à des politiques pénales courageuses et réellement déterminées à affronter les réels problèmes dus à la surpopulation pénale », réagit la fédération CFDT Justice (1), à propos de la proposition de loi sénatoriale visant à instaurer un dispositif de surveillance électronique des justiciables (2). Rappelant qu'il existe une large palette de mesures alternatives à l'incarcération, le syndicat estime que la surveillance électronique est loin d'offrir le même intérêt, car ne permettant pas la mise en place d'un accompagnement socio-éducatif. Pour lui, « ce n'est qu'une mesure de sécurité publique qui, de plus, ne bénéficiera guère aux plus défavorisés ».
(1) CFDT Justice : 47/49, avenue Simon-Bolivar - 75019 Paris - Tél. 01 42 38 64 10.
(2) Voir ASH n° 2016 du 28-03-97.