Le SACAS-CFDT réagit au rapport Rollet

Le Syndicat d'administration centrale des affaires sociales (SACAS) de la CFDT (1) publie un document où il fait état de ses réactions au rapport Rollet (2). Si certains constats lui paraissent pertinents, il dénonce de nombreuses lacunes dans l'analyse et estime que les solutions proposées sont loin d'être toujours en accord avec l'état des lieux. Comme il l'avait déjà indiqué, sa principale crainte est que « l'attention générale ne se focalise sur les réformes structurelles [...] et que les problèmes touchant aux modalités de fonctionnement et aux impératifs d'une bonne coordination ne fassent l'objet que de discussions vagues  ». Le syndicat relève notamment l'absence de réflexion de fond sur les problèmes de frontières des ministères ou encore sur la multiplication des agences et autres structures satellites, même si «  le cloisonnement excessif de l'administration  » est dénoncé. Par ailleurs, il s'inquiète des réflexions menées séparément sur la réforme de l'administration centrale et celle des services déconcentrés, qui ne vont guère dans le sens de «  l'arti- culation des deux secteurs ». Enfin, le SACAS-CFDT émet de vives réserves sur une réforme perçue comme une «  marche forcée dont ni les objectifs ni les méthodes ne sauraient être mobilisateurs ». Laquelle s'inscrit dans «  une réduction programmée des effectifs avec en corollaire l'amenuisement des possibilités de promotion et l'alourdissement de la charge de travail ». «  La prise en compte des facteurs humains  » est également importante, conclut le syndicat, soulignant la nécessité de renoncer «  au dispositif aveugle de gel d'emplois » et de «  mettre sur pied un plan de transformation des emplois ».