Après l'adoption en conseil des ministres du projet de loi de cohésion sociale (1), la Coordination des organismes d'aide aux chômeurs par l'emploi (Coorace) (2) se déclare toujours inquiète concernant les mesures sur l'accès à l'emploi annoncées dans ce texte. « La seule proposition du CIL ne nous paraît ni suffisante ni adaptée à la situation et nous craignons fort qu'elle ne produise pour l'essentiel que des effets de substitution regrettables », souligne l'organisation qui craint, notamment, une déstabilisation du secteur des services à domicile et l'exclusion des associations intermédiaires du monde de l'entreprise.
De son côté, Michel Carvou, délégué général de la fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés (3), estime que l'effort du gouvernement sur le logement temporaire et d'urgence est « réel » mais que « le problème de la sortie de ces logements reste entier ». Pour lui, « il n'y a pas adéquation entre les logements sociaux proposés actuellement et les besoins des personnes en situation de précarité récurrente ».
(1) Voir ASH n° 2012 du 28-02-97.
(2) Coorace : 17, rue Froment - 75011 Paris - Tél. 01 49 23 70 50.
(3) Fondation Abbé Pierre : 53, bd Vincent-Auriol - 75013 Paris - Tél. 01 53 82 80 30.