Fallait-il que le dispositif de formation des travailleurs sociaux fasse l'objet d'un chapitre du projet de loi de cohésion sociale (1) ? On en doute, au sein de l'Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire et social (Unifed) (2), jugeant qu'une réforme, par décret, de la loi de 1975 sur les institutions sociales et médico-sociales aurait été suffisante (3). Ce qui n'empêche pas l'organisation de préciser ses priorités concernant le dispositif de formation. Ainsi, elle rappelle l'importance qu'elle accorde au « rattachement » de celui-ci au ministère des Affaires sociales. Par ailleurs, elle juge « indispensable » que les centres de formation se regroupent régionalement dans le cadre d'un schéma national. Avec pour objectif de « créer la synergie nécessaire à la mise en commun des compétences et des savoirs ». Autre priorité :l'inscription automatique de la dotation annuelle de fonctionnement des centres de formation au budget de l'Etat afin de leur assurer un financement « pérenne ». Cette mesure devant s'accompagner de l'instauration d'un « principe d'indexation » .Enfin, considérant que la pédagogie de l'alternance doit « être revivifiée », l'Unifed se déclare favorable à une meilleure « transversalité » des formations, au maintien du « caractère généraliste » des enseignements initiaux et au développement de formations supérieures, « y compris par convention avec l'université ».
(1) Voir ASH n° 2012 du 28-02-97.
(2) Unifed : 10, rue de la Rosière - 75015 Paris - Tél. 01 45 78 65 59.
(3) Le titre III du projet de loi prévoit de modifier certains articles de la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales.