La séance de négociation du 13 février concernant l'avenant cadres de la convention collective du 15 mars 1966 n'a pas pu avoir lieu, ayant été perturbée par les manifestants du collectif social unitaire, du CRC Santé-sociaux et de l'UFAS-CGT. Laquelle avait d'ailleurs, comme la CFDT Santé-sociaux, indiqué qu'elle ne signerait pas ce texte (1). La CFE-CGC Santé et action sociale (2) relève également, dans les propositions des employeurs, des « imperfections et incohérences ». Elle se dit ainsi opposée à « la remise en cause » des dispositions relatives aux congés trimestriels pour les cadres de direction et de la majoration familiale de salaire pour l'ensemble des cadres. Jugeant en outre « insuffisante » l'indemnité mensuelle de logement, elle estime nécessaire de clarifier certains aspects du régime indemnitaire et de permettre « un véritable reclassement » pour les cadres.
Estimant (comme la CFDT Santé-sociaux) « déplorables » les « méthodes employées » pour bloquer la réunion, le SOP (3) indique, pour sa part, que l'avenant « susceptible de subir quelques retouches » pourrait être signé dans les semaines qui viennent.
(1) Voir ASH n° 2010 du 14-02-97.
(2) CFE-CGC Santé et action sociale : 39, rue Victor-Massé - 75009 Paris - Tél. 01 48 78 49 49.
(3) SOP : 9, rue des Petits-Hôtels - 75010 Paris -Tél. 01 42 46 35 96.