Plus de 80 % des personnes handicapées ont un niveau inférieur ou égal au BEP. Et, paradoxalement, quand elles accèdent à l'enseignement supérieur, la majorité d'entre elles (89 % des étudiants handicapés) s'inscrivent à l'université, faute d'intégration suffisante dans les autres établissements. Elles se voient donc le plus souvent diriger vers les filières généralistes, déplore l'association nantaise pour l'intégration des étudiants handicapés Handisup (1). Soucieuse d'offrir « une véritable liberté de choix », celle-ci a mis en place, en Loire-Atlantique et en Vendée, un réseau d'accueil réunissant l'ensemble des partenaires concernés (2) afin d'informer les jeunes et leurs familles des possibilités ouvertes après le bac ou le BEP. En outre, l'association mène un projet, soutenu par l'Agefiph, visant à favoriser l 'intégration des étudiants handicapés dans l'ensemble des filières de l'enseignement supérieur. Il s'agit de faciliter l'accueil dans les établissements qui peuvent, en retour, bénéficier de conseils gratuits permettant les adaptations nécessaires. Le programme cherche également à « améliorer le lien entre les études et la vie active » par le développement de stages en entreprise et de parrainages d'étudiants.
(1) Handisup :12, rue de Clermont - 44000 Nantes - Tél. 02 40 14 04 71.
(2) Composé de représentants de l'Education nationale, des Cotorep et CDES, d'institutions spécialisées, d'associations de handicapés...