« Finalement, nous sommes peut-être plus proches des assistantes sociales que des autres services médicaux parce que nos centres d'intérêt et nos approches professionnelles se ressemblent : écoute, attention aux personnes, aide... » C'est presque une profession de foi que laisse échapper Odile Diamant-Berger, fondatrice et responsable des urgences médico-judiciaires de Paris (UMJ) (1). Une préoccupation pour le social qui éclaire les motivations profondes de cette spécialiste en médecine légale que certains de ses confrères n'hésitent cependant pas à critiquer, la qualifiant de « médecin des flics ». Pourtant, même si ce qualificatif l'irrite, elle ne le récuse pas totalement tant il est vrai que la consultation qu'elle a créée, voilà plus de dix ans, travaille, de fait, main dans la main avec les services de police et les magistrats parisien
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