L'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) et les trois fédérations santé-sociaux CFDT, CFTC, CFE-CGC de personnels hospitaliers (1), sans remettre en question leur accord avec les objectifs de la réforme hospitalière (2), « exigent » la création d'un « fonds d'accompagnement » pour aider l'hospitalisation publique à « franchir le cap très critique qu'elle va aborder dès 1997 ». « L'asphyxie financière » des établissements, due à la réduction « drastique » des budgets, « fait peser, à court terme, des menaces sur la qualité des soins, sur la sécurité des malades et sur les conditions de travail et d'emploi », ont expliqué, le 24 janvier, les quatre syndicats qui se sont regroupés pour défendre « une réforme cohérente » de l'hôpital public. Ce fonds d'accompagnement, géré au niveau national, et qui pourrait être financé notamment par la taxe sur les salaires versée par les établissements à l'Etat, devrait permettre d'aider les hôpitaux « au cas par cas » de manière « temporaire et exceptionnelle ».
La CFTC Santé-sociaux préconise également, au niveau de chaque agence régionale de l'hospitalisation, la mise en place d'un « observatoire des restructurations », « structure de vigilance, de suivi et force de propositions sur le reclassement des personnels », dans laquelle siégeraient des représentants des services déconcentrés de l'Etat et des organisations syndicales.
(1) Contacts : CFDT Santé-sociaux - 47/49, av. Simon-Bolivar - 75950 Paris - Tél. 01 40 40 85 00 CFTC Santé-sociaux - 10, rue Leibnitz - 75018 Paris - Tél. 01 42 58 58 89 CFE-CGC Santé-sociaux - 39, rue Victor-Massé - 75009 Paris - Tél. 01 48 78 49 49.
(2) Voir ASH n° 1972 du 26-04-96.