Dans une lettre ouverte au président de la République, le collectif Solidarité Paris (qui regroupe les délégations parisiennes des principales organisations caritatives) (1) dénonce la « désinvolture scandaleuse » de l'Etat concernant le financement des actions associatives, notamment celles réalisées dans le cadre de la ligne budgétaire « pauvreté-précarité ». En effet, selon le collectif, confrontées à d'importants retards dans le versement des subventions, les associations ont dû, en 1996, « faire des avances de trésorerie considérables pour mener à bien leur mission ». Après avoir sollicité en vain l'administration, le collectif demande donc à l'Etat de s'engager par voie conventionnelle, pour 1997, sur des dates et des modalités de versement précises. Faute de quoi, il annonce que les associations se verraient, « à leur corps défendant, dans l'obligation de cesser les activités concernées ».
(1) CSP : 20, rue Santerre - 75012 Paris - Tél. 01 43 43 11 50.