« Les zones franches urbaines tout comme les zones urbaines sensibles [...] ne régleront rien sur le fond des problèmes d'emploi, de fracture sociale, des quartiers et banlieues en déliquescence », estime la CGT (1), qui se montre sceptique sur l'efficacité de ces zones prévues dans le pacte de relance pour la ville (2). Reconnaissant qu'elles peuvent « apporter ici ou là une bouffée d'oxygène », la confédération juge en effet que « le risque est grand que ces zones franches ne profitent, pour l'essentiel, qu'à une poignée d'affairistes » et que « les rares emplois qui seront créés accentuent la précarité, la flexibilité et le travail au rabais ». Aussi plaide-t-elle en faveur d'une réelle intégration des populations fragilisées, permettant d'éviter les « risques de marginalisation et de cloisonnement ».
(1) CGT : 263, rue de Paris - 93516 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 80 00.
(2) Voir ASH n° 2004 du 3-01-97.