La Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (1) s'inquiète de « la régression budgétaire générale sans précédent » vis-à-vis du mouvement associatif dans le cadre du projet de loi de finances (2). C'est ainsi qu'elle déplore, notamment, la baisse de 15 % des crédits sur les interventions en faveur de la jeunesse et de la vie associative, de 1,6 % des fonds affectés à la formation du secteur sanitaire et social et de 32 % des crédits de formation pour l'aide à domicile. Par ailleurs, certaines des mesures adoptées par le gouvernement en janvier dernier (3), « ne sont pas mises en œuvre ou restent d'application difficile », regrette la CPCA. Laquelle évoque ainsi les conditions d'exonération des charges pour le premier salarié « modifiées unilatéralement », la pluriannualité des conventions qui « semble déjà contournée par certains ministères », l'abondement des crédits du Fonds national de développement de la vie associative qui « n'apparaît pas distinctement » dans le budget du ministère de la Jeunesse et des Sports, le manque de clarté sur le rôle des délégués départementaux à la vie associative. « Des remises en cause qui prennent malheureusement le pas sur les rares dispositions positives mises en œuvre ».
(1) CPCA - Florence Grelet : 18, rue de Varenne -75007 Paris - Tél. 01 45 49 06 58.
(2) Voir ASH n° 1990 du 27-09-96.
(3) Voir ASH n° 1958 du 19-01-96.