« Le développement de l'action de l'Etat dans le champ de l'action sanitaire et sociale est plus que jamais une nécessité. » C'est sur cette position de principe que s'ouvre la résolution du Syndicat national des inspecteurs des affaires sanitaires et sociales (SNIASS) (1), adressée mi-novembre à l'ensemble des directeurs des services déconcentrés des affaires sociales et aux directeurs des agences régionales de l'hospitalisation. Le SNIASS rappelle ainsi que seul l'Etat peut « garantir l'effectivité » de la cohésion entre le sanitaire et le social. Dénonçant le schéma d'organisation des services déconcentrés de l'Etat sur lequel le gouvernement vient de lancer une étude de faisabilité (2), il estime que les agences de l'hospitalisation doivent « se soumettre à cette logique d'ensemble » et que toute tentative de partition des services des DDASS et DRASS « doit être vigoureusement combattue et empêchée » . Il faut donc faire en sorte « d'amarrer le mieux possible » les agences régionales aux services déconcentrés, conclut-il, en insistant pour que l'administration centrale ait un rôle « de pilotage, de mise en cohérence et en synergie de l'action des agences qui sera menée au nom de l'Etat et avec des services déconcentrés ». »
(1) SNIASS : 5, rue de Crimée - 75019 Paris.
(2) Le SNIASS craint en effet que cette étude ne débouche sur le remplacement des DRASS par des directions régionales de la santé et des DDASS par des directions de la santé, de la population et de la solidarité. Voir ASH n° 1992 du 11-10-96.