A l'occasion d'un forum régional sur la réorganisation du temps de travail qui s'est tenu à Lille le 18 novembre, le ministre du Travail et des Affaires sociales a précisé que le développement de l'activité et de l'emploi « doit s'appuyer sur un dialogue social à tous les niveaux y compris celui de l'entreprise, et [qu'] il ne sera solide et durable que s'il fait converger les trois exigences essentielles que sont la création et la stabilisation de l'emploi, la compétitivité et la réactivité des entreprises, la qualité des conditions de travail et de vie des salariés ». Saluant à ce propos la mise en place de la loi de Robien (1), il a cependant déploré « l'usage permanent des heures supplémentaires » et suggéré de les « compenser par des heures libérées et non par des compensations financières » au-delà d'un certain seuil. « On peut gagner en qualité de travail ainsi qu'en qualité de vie », a-t-il conclu.
(1) Voir ASH n° 1995 du 1-11-96.