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L'Unapei fait le compte des places manquantes

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Sur trois personnes handicapées mentales, l'une bénéficie d'une solution adaptée, une autre se trouve dans une filière d'attente ou d'urgence, et la troisième n'est prise en charge nulle part. Tel est l'un des premiers enseignements des « cahiers de la dignité » rédigés par l'ensemble des associations adhérant à l'Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (Unapei)   (1). Des documents qui, une fois complètement dépouillés, devraient permettre de recenser précisément les besoins en matière de prise en charge. Toutefois, selon l'association, une rapide lecture montre que, quels que soient l'âge et le degré du handicap, les besoins demeurent très importants. «  Et ceci malgré les réels efforts entrepris ces dernières années par les pouvoirs publics », reconnaissent ses responsables. Ainsi, concernant la petite enfance, les possibilités d'accueil en centre d'action médico-social précoce apparaissent insuffisantes dans certaines régions. De même, pour les 6-14 ans, le déficit de places en institution d'éducation spéciale tend à augmenter. «  Il faudrait 250 à 300 postes d'instituteurs spécialisés supplémentaires pour assurer un minimum de scolarisation », déplore l'Unapei. Quant aux adolescents, ils rencontrent toujours autant de difficultés pour entrer en IMPro, notamment en raison de l'engorgement créé par l'amendement Creton. Une situation d'ailleurs directement en lien avec la pénurie de places en centre d'aide par le travail (CAT). «  Actuellement, on crée, en moyenne, 2 000 places en CAT chaque année. Pourtant, il en faudrait encore 20 000 », souligne Bernadette Wahl, présidente de l'union. Le problème est identique concernant les maisons d'accueil spécialisées et les foyers à double tarification chargés d'accueillir les personnes gravement handicapées. En effet, si 4 500 places ont pu être financées ces dernières années, il en manque encore 10 000. «  C'est un dossier qui fait scandale car les handicaps graves sont les plus destructeurs pour les familles  », s'indigne Patrick Gohet, directeur général de l'Unapei.

Notes

(1)  Unapei : 15, rue Coysevox - 75876 Paris cedex 18 - Tél. 01 44 85 50 50.

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