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Réactions de la CFDT-Santé sociaux à la loi de cohésion sociale

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« Ce texte est pavé de bonnes intentions mais on ne voit pas beaucoup de moyens derrière  », estime la Fédération CFDT-Santé sociaux (1), réagissant après d'autres (2) à l'avant-projet de loi de cohésion sociale. Le syndicat s'inquiète, notamment, de l'absence de liaison entre le dispositif de lutte contre l'exclusion, placé sous l'autorité conjointe du préfet et du président de conseil général, et la nouvelle organisation sanitaire, gérée par les agences régionales de l'hospitalisation. «  Il faut que les deux systèmes soient pilotés par la même personne. Autrement, ça ne fonctionnera pas réellement », souligne François Chérèque, secrétaire général de la fédération. De même, pour lui, il est nécessaire d'établir un lien entre la future loi de cohésion sociale et la loi de 1975 sur les établissements sociaux et médico-sociaux, elle-même en cours de révision (3). Par ailleurs, la CFDT-Santé sociaux critique le principe du contrat d'initiative locale, qu'elle considère comme une forme de pérennisation des CES. «  Il y a déjà une dérive énorme concernant les CES qui représentent 8 % du personnel des hôpitaux, soit environ 50 000 personnes », proteste-t-elle, jugeant en revanche «  plutôt intéressantes  » les mesures annoncées en faveur des CHRS et des centres de formation de travailleurs sociaux. »

Notes

(1)  CFDT-Santé sociaux : 47/49, av. Simon-Bolivar - 75950 Paris cedex 19 - Tél. 01 40 40 85 00.

(2)  Voir ASH n° 1993 du 18-10-96.

(3)  Voir ASH n° 1991 du 4-10-96.

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