Pour une vie autonome des malades, invalides et handicapés

Dans une motion adoptée lors de son 35^e congrès national, les 11,12 et 13 octobre à Vénissieux, l'Association nationale de défense des malades, invalides et handicapés (1) revendique comme « prioritaires », pour une vie autonome, « l'accessibilité et l'adaptation de l'environnement de tous les lieux de vie, la garantie de ressources suffisantes (égales au SMIC), la compensation des surcoûts dus au handicap ». C'est ainsi que, s'opposant au principe de la récupération de certaines prestations qui pèsent sur les enfants, elle rejette la proposition de remplacer l'allocation compensatrice tierce personne par la prestation spécifique dépendance (2). Tandis qu'elle réclame «  une véritable prise en charge de la santé des personnes malades ou handicapées ». Ce qui nécessite « des personnels qualifiés », ajoute-t-elle, indiquant notamment son opposition aux fermetures d'établissements hospitaliers et à l'ensemble de la réforme hospitalière. Enfin, elle réclame le maintien et le développement des centres de rééducation professionnelle spécialisés pour travailleurs handicapés qui, « menacés dans leur existence », délivrent pourtant des formations débouchant le plus souvent sur l'emploi.