Alors que la bataille pour la présidence de l'Unedic vient d'être remportée par la CFDT, plusieurs associations de chômeurs (1) - AC!, ADEC, APEIS, MNCP - interpellent les responsables de cet organisme, dénonçant, notamment, la dégressivité des allocations de chômage et l'extension de la gamme des emplois précaires à laquelle « va s'ajouter le CIL, nouvelle formule d'emploi contraint et sous-payé » (2). « Nous voulons voir les discours démagogiques sur la résorption de la fracture sociale céder la place à des mesures réelles », s'insurgent-elles, déplorant que les chômeurs et précaires ne soient pas représentés lors des négociations sur la convention régissant les allocations chômage qui doivent s'ouvrir prochainement à l'Unedic. Afin de réclamer la suppression de la dégressivité des allocations de chômage et l'instauration d'une allocation plancher, les associations ont manifesté, le 1er octobre, devant le siège de l'Unedic. Ce qui a donné lieu à de vives échauffourées entre les forces de l'ordre et les militants qui déplorent ne pas avoir été reçus. Le MNCP demandant pour sa part un entretien avec la nouvelle présidente.
(1) Contact : Agir ensemble contre le chômage - 42, rue d'Avron - 75020 Paris - Tél. (1) 43.73.36.57.
(2) Voir ce numéro.