Après la création, le 10 septembre, d'un syndicat Front national pénitentiaire, parrainé par le Front national police, l'Union générale des syndicats pénitentiaires-CGT (UGSP-CGT) (1) dénonce ce qu'elle considère comme « une pseudo-organisation », mise en place à l'initiative d'un parti prônant « des idées racistes, xénophobes et antisémites ». Le syndicat indique avoir saisi le garde des Sceaux « afin qu'il prenne des dispositions concrètes ».
Même opposition à la CFDT-Justice (2) où l'on rejette le Front national pénitentiaire, estimant que la création de celui-ci « est attentatoire aux libertés publiques et contraire aux règles du droit du travail ». La CFDT-Justice a d'ailleurs annoncé son intention de mener une action en justice contre la création de cette organisation.
(1) UGSP-CGT : 263, rue de Paris - Case 542 - Montreuil cedex - Tél. (1) 48.18.82.42.
(2) CFDT-Justice : 47/49, avenue Simon-Bolivar - 75019 Paris - Tél. (1) 42.38.61.60.