L'arrêté du 20 mars 1993 relatif aux modalités d'organisation des examens pour l'obtention du diplôme d'Etat d'éducateur de jeunes enfants prévoit que les candidats non admis peuvent demander à conserver le bénéfice des notes égales ou supérieures à 3 sur 5 obtenues à certaines épreuves pour la ou les sessions ultérieures (1).
L'épreuve de mémoire (écrit, coefficient 2 soutenance, coefficient 2) et l'épreuve orale de pédagogie (épreuve proprement dite, coefficient 3 entretien, coefficient 1) étant composites en termes de coefficients, l'application de ce principe a suscité des interprétations divergentes.
Or, l'arrêté du 20 mars 1993 « est basé sur la compréhension des deux épreuves comme constituant chacune une épreuve unitaire, décomposée en deux temps qui n'ont pas vocation à être maintenus distincts dans l'appréciation et la notation finale de l'épreuve », explique la direction de l'action sociale (DAS).
Aussi, afin de « lever toute ambiguïté », le seuil de conservation pour les épreuves à double coefficient est désormais exprimé en une note agrégée et pondérée. Ainsi, s'agissant de l'épreuve de mémoire, aucune note n'est éliminatoire et le bénéfice de la note pondérée et agrégée est maintenu à partir de 12 sur 20 en cas d'échec final au diplôme. Quant à l'épreuve orale de pédagogie, l'élimination est prononcée si la note agrégée et pondérée est inférieure à 10 sur 20. Le bénéfice de la note pondérée et agrégée est maintenu à partir de 12 sur 20 en cas d'échec final au diplôme. Dans une note du 11 septembre, la DAS indique que pour l'épreuve de pédagogie, qui inclut l'examen du livret de scolarité, le principe de l'identité de jury doit être retenu. Autrement dit, un même jury juge les deux composantes de l'épreuve. « Afin d'obtenir une cohérence nationale à cet égard », l'examen du livret et l'entretien doivent être préalables à l'examen de la situation éducative, est-il encore précisé. Quant à la notation, elle n'a pas vocation à porter uniquement sur l'entretien, mais sur l'entretien au vu du livret.
En outre, le bénéfice des bonnes notes ne peut dorénavant être conservé que pour la ou les sessions consécutives : en effet, explique la DAS, les candidats ne pouvant se présenter que trois fois au diplôme d'Etat, « il importe de réserver la capitalisation des bonnes notes à ceux s'inscrivant, sans interruption dans leur cursus de formation, aux sessions suivantes ».
La note du 11 septembre précise, par ailleurs, que l'épreuve de santé sera effectivement composée de quatre « petites questions », dont trois seront choisies sur table par le candidat pour être traitées, et de deux « grandes questions », dont une seule sera choisie par le candidat dans les mêmes conditions.
(1) Voir ASH n° 1828 du 16-04-93.