Le Syndicat national unitaire des assistants sociaux de l'Education nationale-Fédération syndicale unitaire (1) indique qu'il s'associe à la grève nationale du 30 septembre 1996. Evoquant la situation de « grande pauvreté qui sévit à l'intérieur des établissements scolaires », soulignée d'ailleurs par le dernier rapport de l'inspection générale de l'Education nationale (2), et s'alarmant de la réduction de l'allocation de rentrée scolaire, il dénonce l'absence de moyens du service social pour exercer sa mission principale. A savoir « la réduction des inégalités et l'accès de tous les jeunes à un niveau d'étude leur permettant une insertion sociale ». Or , « les 235 postes prévus pour cinq ans et les 20 postes “violence” sont loin de nos revendications », poursuit-il. Il rappelle ainsi demander une assistante sociale : pour deux établissements par établissement ZEP ou sensibles par circonscription primaire pour 4 000 personnels pour 5 000 étudiants. Ainsi que la titularisation de toutes les contractuelles ayant exercé pendant deux ans. Aussi, il appelle les assistants sociaux de l'Education nationale à se mobiliser pour « une réelle politique sociale » et obtenir des postes et des moyens.
(1) SNUASEN-FSU : 315, rue de Metz - 75010 Paris - Tél. (1) 44.79.90.43.
(2) Voir ASH n° 1983 du 12-07-96.