Les plus sceptiques n'y voient déjà qu'un écran de fumée, une énième péripétie dans les jeux d'appareils de la représentation des centres de formation... Pour les promoteurs de la démarche, il s'agit du premier acte tangible d'une démarche unitaire, la promesse du regroupement possible au-delà des différences, l'espoir, enfin, de pouvoir parler d'une seule voix... Mais au-delà des doutes et des espérances, c'est bien évidemment sur le terrain et à l'épreuve des faits que l'on jugera de l'efficacité de l'Organisation nationale des formations au travail social (ONFTS), l'association de moyens qui s'est créée le 10 juillet dernier (1) entre le Comité de liaison des centres de formation permanente et supérieure de travail social, le Comité national des écoles de service social (CNESS) et l'Union nationale des instituts de formation du travail éducatif et social (Unites). Avec à terme, et malgré l'absence du Groupement national des instituts régionaux du travail social (GNI), l'idée de parvenir à une structure unique.
Une démarche de regroupement qui, si elle relève du plus simple bon sens, n'en demeure pas moins un véritable défi. En effet, personne, bien au contraire, ne conteste l'extrême urgence d'avoir, enfin et avant qu'il ne soit trop tard, une représentation unifiée des centres de formation pour permettre une articulation des professions, donner une visibilité à l'appareil de formation et s'imposer comme un interlocuteur crédible auprès des pouvoirs publics. Personne ne nie le caractère ubuesque d'un système qui s'offre le luxe d'avoir quatre structures de représentation pour... la poignée des 158 centres de formation. Et où les établissements multifilières se trouvent écartelés entre deux, voire trois organismes.
Mais si le diagnostic est clairement posé, le remède n'en a pas moins les allures d'une véritable quête du Graal, tant les freins à l'unité sont puissants. Les échecs successifs de la Fédération nationale des comités d'entente et de liaison des centres de formation des travailleurs sociaux née le 13 décembre 1972 et qui n'aura jamais réussi à s'imposer au-dessus des corporatismes, puis d'Unites créée en 1991 afin de rassembler et qui aura provoqué, notamment, le schisme avec le CNESS (2) sont là pour le rappeler. L'histoire tourmentée de la représentation du secteur illustre bien ses difficultés à dépasser ses divisions internes, héritées de la constitution anarchique du dispositif de formation et avivées par l'absence de pilotage clair de l'Etat. Ce dernier n'ayant jamais assuré l'animation d'un appareil de formation composé, d'un côté, des IRTS créés par l'arrêté de 1986 et, de l'autre, des centres mono, bi et multifilières. Et ce, dans un contexte où la décentralisation a exacerbé les tensions entre les centres et les pouvoirs locaux.
Pourtant, sous la pression des événements et en raison également de l'évolution du travail social, les choses avancent. Depuis cinq ans environ, pressés notamment par des enjeux d'existence devenus particulièrement aigus, les quatre organismes - « la bande des quatre » comme on les appelle volontiers - multiplient les démarches en commun, adressant des courriers et interpellant députés, ministres, présidents de conseils généraux sur leurs problèmes budgétaires. Jusqu'à descendre ensemble dans la rue avec les étudiants en avril 1995. Une coopération néanmoins limitée et assez tumultueuse comme l'a montré, notamment, l'absence d'Unites lors du colloque sur le travail social organisé par les trois autres organismes en février 1995 (3).
Alors, faut-il voir dans l'ONFTS le passage à la vitesse supérieure ? Les mentalités sont-elles prêtes à un réel rapprochement au-delà des stratégies d'appareils, des clivages endémiques du secteur, du vieux combat entre les filières du service social et de l'éducation spécialisée dont toute trace n'a pas disparu ? « La démarche unitaire est incontournable, nécessaire, indispensable. Ne serait-ce que pour une raison externe, soutient René Marion, président du Comité de liaison. Car l'environnement politique et professionnel ne comprend plus, ne s'y retrouve pas et n'admet pas que l'appareil de formation n'ait pas une visibilité plus grande. C'est clair qu'il y a une demande très forte de nos interlocuteurs pour savoir qui nous sommes réellement et si nous sommes représentatifs. Chaque fois qu'ils perçoivent un éclatement, ils sont méfiants. Aussi, si de l'intérieur on ne sent pas la nécessité de cette transformation, soyons au moins attentifs à l'environnement. » A cela s'ajoutent, bien évidemment, les enjeux financiers. « L'appareil de formation est bien obligé de constater qu'il faut qu'il s'unisse. Quand la situation est grave, on ne peut rien faire. Mais quand elle est désespérée, tous les espoirs sont permis ! », remarquait, un rien provocateur, Bernard Ginisty, l'ex-directeur d'Unites. Des propos nuancés par Marie-France Marquès, secrétaire générale du CNESS et directrice administrative de l'ONFTS : « Il y a aujourd'hui une volonté commune des trois organisations de travailler ensemble. Parce que les représentations des uns sur les autres sont moins négatives et que l'on se rend compte des complémentarités des différents métiers. »
Décidés, volontaires, prêts selon leur expression à mettre « de l'huile dans les rouages »... Si les représentants des trois organismes affichent une réelle détermination, ils n'en manifestent pas moins une extrême prudence. Se montrant avant tout soucieux de « laisser du temps au temps », afin de ne pas cristalliser les réticences, les tensions et les conflits qu'ils perçoivent encore sur le terrain par la création immédiate d'une structure unique nationale qui n'aurait pas l'adhésion des centres. « On sent toujours cette culture et cette crainte d'être absorbés les uns par les autres. C'est très imaginaire et très fantasmatique, mais cela fonctionne encore beaucoup », reconnaît ainsi René Marion. Pas question donc de réitérer les échecs des précédents regroupements en allant trop vite, mais plutôt de « trouver le mouvement en marchant », selon la formule de Bernard Ginisty. Une attitude que certains ne manqueront pas de juger frileuse au vu de l'importance des enjeux. Mais que ses promoteurs présentent avant tout comme pragmatique et réaliste étant donné l'histoire et la complexité du secteur.
Au 1er janvier 1996 (1), on comptait 158 centres de formation (155 en métropole et 3 dans les départements d'outre-mer) à l'exclusion d'une cinquantaine de centres préparant exclusivement au CAFAD.124 relèvent du secteur privé et 31 du public. Ils sont répartis sur l'ensemble des régions, Corse exceptée. En métropole on compte 86 monofilières (22,5 % des étudiants), 26 bifilières, 31 multifilières, 12 IRTS (24,6 % des étudiants). La population formée dans les centres totalisait en septembre 1995 29 263 étudiants (2). Les formations les plus importantes sont celles d'ES (7 361 étudiants en 1995 contre 7 199 en 1994), d'AS (5 741 en 1995 et 1994), d'AMP (4 816 contre 4 509), de ME (3 400 contre 3 401), d'EJE (2 945 contre 2 138), de CESF (864 contre 834).
ASH : Quelles sont vos priorités ?
M.-F. M. : Elles concernent en premier lieu le renforcement juridique et financier des centres de formation. Mais là, on est tributaire de l'absence de parution de l'avant-projet de loi de lutte contre l'exclusion. Sachant que les propositions faites par la DAS, selon les informations disponibles, iraient dans le sens de donner des bases législatives plus conséquentes aux centres de formation. Actuellement, l'article 29 de la loi sur les institutions sociales et médico-sociales de 1975 est largement insuffisant. Ce qu'on voudrait c'est que la future loi permette une meilleure reconnaissance des centres de formation et, a minima, qu'elle fixe des modalités d'indexation des subventions annuelles des centres.
ASH : Et au-delà de la loi-cadre contre l'exclusion ?
M.-F. M. : Nous avons également lancé un groupe d'étude sur le coût de l'étudiant dans six filières (AS, ES, conseillers en ESF, EJE, éducateurs techniques, moniteurs-éducateurs) qui devrait remettre ses travaux dans les semaines qui viennent. Cette étude, qui vise à obtenir un coût global moyen par filière, devrait permettre d'éclairer la DAS pour fixer l'enveloppe annuelle destinée au financement des formations en travail social.
ASH : Et sur le plan pédagogique ?
M.-F. M. : Nous avons l'intention de mettre en place des groupes de travail sur des sujets transversaux aux formations. Nous sommes déjà dans l'action, puisque l'un d'entre eux a été chargé d'une étude comparative sur la façon dont est mise en place l'alternance dans les formations d'éducateurs spécialisés et d'assistants sociaux. Il devrait rendre son rapport au printemps 1997.
ASH : Certains craignent que vous n'ayez qu'une visée défensive de l'appareil de formation...
M.-F. M. : Au contraire, ce que nous voulons c'est mettre en valeur et donner plus de visibilité à l'appareil de formation. Et que l'ONFTS, par le biais de ses rapports et productions, soit un lieu d'accompagnement des évolutions des formations en travail social et des métiers. Propos recueillis par I. S.
Aussi le choix s'est-il porté, dans un premier temps, sur la création d'une association de moyens entre les trois organismes, traduction juridique de la convention de coopération signée pour la période du 1er octobre 1995 au 31 décembre 1996. Ceux-ci gardant leur personnalité morale mais affectant une part de leurs moyens et de leurs ressources pour mener des actions communes. Lesquelles concernent la représentation nationale du dispositif de formation auprès des divers partenaires, la réflexion sur des questions transversales aux formations et aux diplômes, et tout ce qui concerne la gestion et le financement des centres de formation. Déjà, en juillet, est paru le premier numéro d'un bulletin trimestriel, Formations sociales actualités, afin de favoriser les échanges entre les centres de formation. Le principe de locaux communs est également décidé pour les trois organismes fondateurs pour 1997, le siège actuel de l'ONFTS étant fixé provisoirement au CNESS.
Néanmoins, l'idée sous-jacente est bien, selon ses promoteurs, de parvenir à la fusion. « C'est une coordination avec une visée unificatrice », explique ainsi Marie-France Marquès. A quelle échéance ? Là, les propos restent, pour le moins, très mesurés. Pas question de fixer de date. « Ce n'est qu'au fil du temps et à l'issue de ce que l'on va faire ensemble dès la rentrée que, petit à petit, on posera les principes d'action de cet organisme unitaire. Sachant que l'ONFTS, c'est déjà un pari puisque cela veut dire près de 12 diplômes », ajoute sa directrice. « Que la nouvelle structure prouve déjà son efficacité et qu'elle montre qu'elle n'est pas une machine bureaucratique. Et qu'au moment où ce soit incontournable d'unifier, on unifie », insiste René Marion, pour lequel il s'agit avant tout de recueillir l'adhésion du maximum de centres. Et d'éviter « l'entreprise bulldozer ».
Ce qui signifie ? « Que l'ONFTS ne doit pas se résumer à un simple club de directeurs. Ni se cantonner à réclamer des subventions supplémentaires. Il faut que ce soit également un lieu de production et d'expression des formateurs afin d'accompagner l'évolution des centres de formation », soutient Marie-France Marquès pour laquelle il faut parvenir, à terme, à créer une structure qui ait « les moyens d'avoir une pensée sur le travail social et la formation ».
Mais au-delà des ambitions affichées, il faut déjà constater les limites de la coordination qui, pour l'instant, n'a guère convaincu le GNI. Et ce, même « si la porte leur reste ouverte ». « Il y a trop de différences actuellement entre les petites écoles monofilières et les IRTS, qui ont des missions de formation initiale, continue, supérieure, de recherche, d'animation régionale, d'expertise (ou certains centres multifilières qui sont quasiment des IRTS), pour qu'on puisse créer un organisme ayant une pensée unique sur le travail social. L'appareil des centres de formation est trop éclaté pour que l'on puisse tout d'un coup faire fi de l'histoire et de son archaïsme en disant : on met tout le monde d'accord », affirme Jean-Pierre Blaevoet, son secrétaire général. Se disant, néanmoins, ouvert à « la création d'une véritable fédération des organismes représentatifs des centres ». Et précisant, par ailleurs, que le GNI n'a pas été invité aux réunions constitutives de l'ONFTS. Une prise de position qui ne l'empêche pas, pourtant, de se réjouir de la constitution de la nouvelle structure. « C'est un premier pas qui va dans le bon sens parce qu'il devrait faciliter le nécessaire travail de collaboration entre les centres mono et multifilières regroupés désormais au sein de l'ONFTS et les membres du GNI », tient-il ainsi à ajouter.
S'il y a donc bien une divergence d'analyse et de stratégie entre les représentants des deux organisations, néanmoins affiche-t-on de part et d'autre une volonté de dialogue. Premier acte d'ailleurs en ce sens, la signature, le 5 juin dernier, d'un communiqué commun entre l'ONFTS, le GNI et l'Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social (Unifed) (3). Pour la première fois, les centres de formation et les représentants des employeurs de la branche professionnelle affirment leur volonté de travailler ensemble. Ils reconnaissent la nécessité « d'une qualification préalable à l'exercice du travail social » et d'un appareil de formation qui, maintenu dans le champ du ministère des Affaires sociales, « sorte de la précarité financière ». Par ailleurs, ils s'engagent à réfléchir à la restructuration du dispositif. Et le 24 juillet, était décidé le principe de rencontres au cours du dernier trimestre 1996 pour mettre au point des positions communes. Ce qui devrait d'ailleurs déboucher vers la mi-décembre sur la production d'un document commun (voir encadré).
« Pour nous, ce qui nous intéresse en tant que syndicats d'employeurs, c'est que les deux structures actuelles, GNI et ONFTS, qui sont déjà mieux à deux qu'à quatre, arrivent à établir des liens de plus en plus étroits. Car ce que nous voulons, c'est travailler avec les deux ensemble, et non pas avec l'une et pas l'autre, afin d'ouvrir un débat avec les partenaires sociaux dans le cadre de la Commission paritaire nationale de l'emploi », indique Didier Tronche, directeur général du Syndicat national des associations pour la sauvegarde de l'enfant à l'adulte (SNASEA) (4).
Les trois organisations devraient travailler sur la production d'un document commun, courant décembre, sur les enjeux de la formation des travailleurs sociaux. Et qui devrait comporter plusieurs volets : dispositif général de formation (homogénéité au plan national, mise en place de dispositifs régionalisés, transversalité) ; capitalisation de la formation et validation des acquis ; alternance, tutorat et conditions d'une véritable implication des partenaires (centres de formation et terrains de stage) ; formation des cadres.
Mais au-delà même de la nature des liens entre l'ONFTS et le GNI, que penser finalement de la nouvelle structure ? Pour les plus réservés, son seul mérite serait d'avoir réussi à rapprocher les éducateurs des assistants sociaux. Et par là, de simplifier le système de représentation.
D'autres, s'ils estiment que la démarche va dans le bon sens, s'inquiètent en revanche de la lenteur du processus de regroupement. « Les grosses politiques structurelles seront-elles réalisées que les centres de formation seront encore en train de faire l'unité entre eux ? », s'interrogent ainsi quelques-uns. Lesquels n'hésitent pas à rappeler certaines occasions manquées pour ces derniers de se faire entendre, notamment la faiblesse du débat qui a entouré la sortie du rapport sur l'évaluation du dispositif de formation des travailleurs sociaux (5).
Quoi qu'il en soit, si l'on regarde l'histoire du secteur, on ne saurait nier l'importance symbolique de la démarche engagée par l'ONFTS. A charge pour celle-ci de ne pas se limiter à un rôle strictement défensif d'intérêts d'écoles qui veulent survivre, mais de réussir également à s'affirmer comme une force de proposition, de réflexion et de recherche ouverte à l'ensemble des acteurs du champ social. Sachant, comme le rappelle Michel Chauvière, directeur de recherche au CNRS et l'un des rapporteurs de la mission sur l'évaluation du dispositif de formation, que « les centres ont des choses à vendre ! A commencer par le modèle de l'alternance qu'ils expérimentent depuis des décennies et qui n'est pas valorisé. Là ils ont une carte à jouer, notamment dans le débat avec l'université ou dans la recherche sur les systèmes de formation ».
Isabelle Sarazin
Constituée le 10 juillet 1996, c'est une association de moyens qui réunit le CNESS pour traiter toute question relative au métier, à la formation préparatoire au diplôme d'Etat d'assistant de service social, ainsi qu'à la formation et au diplôme d'Etat aux fonctions d'animation (BAFA) Unites pour les autres métiers du travail social, les formations initiales et les diplômes ou certificats afférents : éducateur spécialisé, moniteur-éducateur, éducateur technique spécialisé, moniteur d'atelier, éducateur de jeunes enfants, conseiller en économie sociale et familiale, aide médico-psychologique, aide à domicile, travailleuse familiale le Comité de liaison pour le diplôme supérieur en travail social, le certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissements sociaux, les formations permanentes et continues post-diplômes d'Etat et les études et recherches en travail social.
Objet : représentation nationale du dispositif de formation au travail social auprès de ses divers partenaires publics et privés animation du réseau des centres de formation au travail social pour toutes les activités qui concernent un ensemble de formations et de diplômes et certificats préparés dans les centres de formation au travail social actions auprès des pouvoirs publics ou des instances professionnelles, études et recherches concernant la gestion et le financement des centres de formation, les séquences communes de formations préparant à différents diplômes et les passerelles entre les formations au travail social. Edition d'un bulletin trimestriel, Formations sociales actualités.
Conseil d'administration : composé de 3 représentants de chaque association membre.
Bureau : Président : Georges Comte, vice-président du CNESS - Secrétaire : Jean-Marie Schleret, président d'Unites - Trésorier : René Marion, président du Comité de liaison des centres de formation. Directeur administratif : Marie-France Marquès, secrétaire général du CNESS.
Budget : l'ONFTS dispose de moyens humains et financiers qui lui sont attribués par les trois associations membres ou par d'autres instances. Versement initial d'Unites : 55 000 F du CNESS :35 000 F du Comité de liaison :10 000 F.
Siège actuel : 9, rue de l'Isly - 75008 Paris -Tél. (1) 42.93.63.22.
Créé en 1927 sous le nom de Comité d'entente des écoles françaises de service social par les cinq écoles existantes.
Objet : rôle de représentation des écoles, d'étude et de recherche sur la formation et l'évolution du métier d'assistant social, de conseil auprès des pouvoirs publics pour toutes les questions relatives à la formation des assistants sociaux. C'est un lieu d'échanges sur la formation entre les écoles et avec leurs partenaires. Publication d'un bulletin trimestriel.
Conseil d'administration : composé de 4 collèges dont 1 de directeurs, 1 de formateurs, 1 d'administrateurs.
Bureau : Président : Francis Letellier (Paris) - Vice-présidents : Henriette Bigand (Paris) Georges Comte (Lyon) Alain Fracassi (Lyon) - Secrétaire : Elisabeth Prieur (Lille) - Secrétaire adjoint : Maggy Levigne (Clermont-Ferrand) - Trésorier :Lucien Bellot (Moulins) - Trésorier adjoint : Jean-Pierre Cousin (Paris). Secrétaire général : Marie-France Marquès.
Nombre d'adhérents : 30 centres mono et plurifilières préparant au diplôme d'Etat d'assistant social.
Budget annuel : 1 377 000 F en 1995, dont 500 000 F de cotisations des adhérents et 240 000 F de subventions ministérielles. Le reste des ressources étant constitué par des produits de services.
Siège : 9, rue de l'Isly - 75008 Paris -Tél. (1) 42.93.63.22.
Constituée le 4 octobre 1991 dans l'idée de refondre la Fédération nationale des comités d'entente et de liaison des centres de formation créée le 13 décembre 1972.
Objet : regrouper l'ensemble des centres autour de positions et d'actions communes les repré- senter auprès des pouvoirs publics ou des autres instances nationales ou internationales organiser et mettre en œuvre des services à destination des membres développer des formations initiales et continues, la recherche dans le domaine social. Publication d'une lettre mensuelle.
Bureau : Président : Jean-Marie Schleret, président de l'IFRAS (Nancy) - Vice-présidents : Jean- Claude Gadreau, directeur adjoint de l'IReFFE (Dijon) et Françoise Quercy, administratrice du centre de formation « Enfance nouvelle » (Toulouse) - Secrétaire général : François Lapena, directeur de l'IMF (Marseille) - Secrétaire adjoint :Claude Ridel, président de ISIS-CREAI (Paris) - Trésorier : Alain Roucoules, directeur adjoint de l'IRFCES (Toulouse) - Trésorier adjoint :Alain Giroud, directeur de l'IFEN (Le Havre).
Nombre d'adhérents : 80 centres dont 32 monofilières, 23 bifilières, 25 plurifilières.
Budget annuel : 2 000 000 F.
Siège : 250, boulevard Raspail - 75014 Paris -Tél. (1) 43.35.11.57.
Créé en 1973 à l'origine sous le nom de Comité de liaison des centres de formation permanente et supérieure en service social.
Objet : mener une réflexion sur les formations permanentes, supérieures et la formation des cadres et organiser des colloques sur la recherche en travail social. Il a été notamment le promoteur du diplôme supérieur en travail social (DSTS). Publication de Forum, revue de la recherche en travail social (4 nu méros par an).
Bureau : Président : René Marion, directeur de l'Ecole normale sociale (Paris) - Vice-présidents : Joël Cadière (collège coopératif -Lyon) M. Delsalle (ADRETS - Lyon) Jacques Desigaux (ARAFDES - Lyon) - Secrétaire :H. Drouard (Montbert) - Secrétaire adjoint : F. Guerenne (EPSI -Clermont-Ferrand) - Trésorier :A. Origny (centre de formation - Avignon) - Trésorier adjoint :P. Nègre (ITS - Tours).
Nombre d'adhérents :25 centres dont une majorité de plurifilières, quelques centres ne faisant que de la formation permanente et supérieure, et 2 IRTS.
Budget annuel : 200 000 F.
Siège : 47, rue de l'Université - 75007 Paris -Tél. (ENS) (1) 40.38.67.00.
Créé le 27 janvier 1983.
Objet : regrouper les IRTS et, depuis 1994, les quasi-IRTS pour développer les missions définies par l'arrêté du 22 août 1986 (formations initiales, recherche, documentation, diffusion de l'information, formation supérieure et permanente) les représenter auprès des pouvoirs publics et organismes privés réaliser des études sur les pratiques des instituts organiser la coopération entre ses membres soutenir la création d'IRTS dans les régions où le besoin serait justifié et accompagner les initiatives des instituts dans leurs stratégies partenariales développer la coopération internationale.
Conseil d'administration : composé d'un collège « administrateurs » et d'un collège « cadres de direction » où siègent le directeur de chaque IRTS (ou institut adhérent) et un cadre pédagogique.
Bureau : Président : M. Desbrosse (administrateur), IRTS Poitou-Charentes - Secrétaire général : M. Blaevoet (directeur), IRTS Nord-Pas-de-Calais - Vice-présidents :M. Simonet (administrateur), IRTS Lorraine M. Klein (directeur), IRTS Aquitaine - Trésorier :M. Martin (directeur), IRTS Poitou-Charentes - Trésorier adjoint : M. Lochot (directeur), IRTS Lorraine
Nombre d'adhérents : 14 (12 IRTS et 2 centres multifilières).
Budget annuel : 300 000 F.
Siège social : IRTS de Haute-Normandie - BP 5 - 76380 Canteleu.
Secrétariat général : IRTS Nord-Pas-de-Calais - Rue Ambroise-Paré - BP 71 - 59373 Loos cedex - Tél. 20.62.53.71.
(1) Source DAS.
(2) Source SESI - Ministère des Affaires sociales. Chiffres à paraître.
(3) Unifed - Secrétariat : 10, rue de la Rosière - 75015 Paris - Tél. 1 45.78.65.59 - Voir ASH n° 1981 du 28-06-96.
(4) SNASEA : 27-29, avenue Parmentier - 75011 Paris - Tél. 1 43.14.89.00.
(5) Voir ASH n° 1923 du 21-04-95.