Réforme hospitalière : inquiétude de l'UFAS-CGT

Les « énormes besoins » du secteur social et médico-social doivent-ils être satisfaits grâce à des prélèvements sur le secteur sanitaire ?, s'interroge l'Union fédérale CGT de la santé et de l'action sociale (UFAS-CGT)   (1), dans une lettre envoyée aux présidents des grandes associations du secteur social et médico-social, de la mutualité et des syndicats employeurs. Dénonçant « la campagne du ministère auprès des représentants des usagers du secteur social et médico-social visant à obtenir leur soutien pour l'application de la nouvelle réforme hospitalière contre la promesse de l'affectation à ce secteur d'une partie des moyens dégagés par la casse du secteur sanitaire », le syndicat appelle à ne pas « opposer entre eux » les usagers du social et du médico-social et ceux du sanitaire. D'autant, souligne-t-il, qu'il s'agit bien souvent des mêmes. « Dans notre pays, la casse de la psychiatrie, faute de place, amène un nombre important de malades prétendument stabilisés dans les CHRS », s'insurge ainsi l'UFAS-CGT, estimant que « l'intérêt de tous est d'obtenir des moyens pour satisfaire tous les besoins : sanitaires, sociaux et médico-sociaux ».