Initiée en 1992 par le ministère des Affaires sociales et le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS), l'action « Réseaux solidarité école » est étendue à l'ensemble des départements pour l'année 1996-1997.
Rappelons que ce dispositif, qui vise à promouvoir des formes d'accompagnement scolaire en direction des jeunes de milieu défavorisé, en particulier des jeunes d'origine étrangère, s'adresse aux élèves du second degré qui rencontrent des difficultés dans certaines disciplines.
Une circulaire conjointe de la direction de la population et des migrations et de la direction de l'action sociale rappelle, dans les mêmes termes que l'an dernier, l'objet de la démarche, le public visé, le contenu des actions mises en œuvre et les modalités de pilotage de l'opération par la DDASS (1). Au total, 7,580 millions de francs (financement conjoint de la DAS, la DPM et le FAS) seront destinés, cette année, à cette action, le budget global affecté à chaque département variant de 70 000 F à 300 000 F selon son importance.
L'administration rappelle que dans le cadre du pacte de relance pour la ville (2), la CNAF et le FAS mettront en place des contrats locaux d'accompagnement scolaire s'adressant aux jeunes défavorisés scolarisés dans les premier et second cycles (écoles primaires, collèges, lycées), à partir d'un cahier des charges et d'un appel à projets locaux. Cette mesure s'appliquera dans les sites urbains prioritaires (zones d'éducation prioritaire et zones urbaines sensibles), où elle constituera le cadre unique de l'ensemble des actions d'accompagnement scolaire. En dehors de ces sites, les projets seront retenus selon la procédure d'appel d'offres des « Réseaux solidarité école ». Afin « d'assurer la cohérence de l'ensemble des actions d'accompagnement scolaire », les comités de pilotage départementaux chargés de la mise en place de ces contrats s'appuieront, dans les 50 départements où elles existent déjà, sur les commissions départementales « Réseaux solidarité école ».
(1) Voir ASH n° 1936 du 21-07-95.
(2) Voir ASH n° 1959 du 26-01-96.