Le 11 juillet, le Premier ministre, Alain Juppé, a invité les nouveaux chefs de projets toxicomanie, réunis pour la première fois à Paris, à se mobiliser dans le cadre du nouveau plan départemental de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (1). Il a notamment souligné le rôle de « pivots de l'organisation départementale » de ces fonctionnaires chargés auprès des préfets d'une triple action « d'impulsion, de coordination et de concertation ». Lesquels rassemblent, en majorité, des directeurs départementaux ou médecins inspecteurs des affaires sociales (48 %), mais également des directeurs de cabinet (29 %), des sous-préfets à la ville (7 %), des directeurs départementaux de la jeunesse et des sports, des directeurs de la protection judiciaire de la jeunesse... Le Premier ministre a notamment insisté sur leur rôle en matière de prévention chez les jeunes, indiquant qu'un document sur les conduites à tenir face aux dangers des différents produits psychotropes devrait être diffusé à 50 000 exemplaires dès septembre. Tandis que quinze nouveaux « Points écoute jeunes » pourraient être créés d'ici à la fin de l'année et s'ajouter aux 26 fonctionnant déjà dans les départements les plus sensibles. Des « Points écoute parents » devant également voir le jour « prochainement ».
Par ailleurs, Alain Juppé a indiqué qu'un deuxième centre d'urgence pour les toxicomanes les plus désocialisés devrait ouvrir le 1er septembre prochain à Paris, et que les expériences pilotes menées par différentes maisons d'arrêt pour préparer la sortie de prison des personnes incarcérées devraient être étendues à Lyon, Lille, Marseille et Metz.
(1) Voir ASH n° 1983 du 12-07-96.