Une circulaire commune de la direction de l'action sociale, de la direction de la population et des migrations et de la délégation interministérielle à la ville a été adressée aux DRASS et DDASS pour leur rappeler le rôle des centres sociaux et les « aider à mieux prendre en compte ces équipements dans la politique d'action sociale » de l'Etat. Ces équipements constituent en effet « un outil privilégié de développement social et de lutte contre l'exclusion, ancré dans le territoire, privilégiant la participation des habitants dans un souci de prévention, de promotion et de mixité sociale, générationnelle et culturelle ».
Les DDASS et DRASS doivent ainsi « veiller à intégrer [les centres sociaux] dans le réseau de partenaires permettant d'assurer la pertinence du pôle d'action sociale ». Car par la « connaissance des réalités sociales de terrain [...] leurs équipes sont à même d'apporter des éléments d'anticipation et des données capitales sur les situations vécues ». En tant qu'employeurs de travailleurs sociaux, ils sont d'ailleurs concernés par le dispositif de formation initiale et continue des travailleurs sociaux. Enfin, si l'agrément d'un centre social dépend de la CAF du lieu d'implantation de l'équipement, la circulaire indique aux DDASS et DRASS qu'elles ont « légitimité à proposer à la CAF une mise en commun des éléments d'appréciation sur les besoins et sur la qualité des projets ». Le « souci de garantir à tous l'accès à ces équipements », notamment lorsqu'il s'agit de quartiers prioritaires des zones urbaines sensibles ou des zones rurales en difficulté, nécessite en effet une « attention particulière ».