« Le logement est bien, avec l'emploi, une des causes premières de l'exclusion sociale », rappelle la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS) (1), qui se déclare inquiète des menaces pesant sur le budget du ministère du Logement et réclame, une nouvelle fois, l'instauration d'un véritable droit au logement. Ainsi, elle demande qu'il n'y ait plus d'expulsion sans relogement. « Il faut instaurer une procédure obligatoire garantissant que les services sociaux et le Fonds social logement soient saisis rapidement après les premiers impayés », propose-t-elle. De même, il est nécessaire de mieux solvabiliser les familles les plus démunies : grâce au rétablissement du versement de l'APL dès le premier mois de location et par une revalorisation du pouvoir d'achat des aides au logement. Enfin, insiste la FNARS, après le programme des 20 000 logements d'urgence, il faut développer l'offre de logements définitifs. Par quels moyens ? En construisant 40 000 logements très sociaux par an pendant cinq ans et en abaissant à 5,5 % le taux de la TVA sur le logement social, répond la Fédération.
(1) FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. (1) 45.23.39.09.